Paroles de climatologues

Dans les grottes

Les spéléothèmes, plus connus sous le nom de concrétions comme les stalactites ou les stalagmites, résultent d’un lent processus de percolation des eaux souterraines, entraînant des dépôts de carbonate de calcium dans les grottes.

Prêt pour la spéléo ?

Des trésors enfouis

© E.Régnier/CEA Installation d’une station météo et d’un collecteur d’eau de pluie.

© E.Régnier/CEA Récolte et analyse de données à l’intérieur de la grotte.

© E.Régnier/CEA Récolte et analyse de données à l’intérieur de la grotte.

© E.Régnier/CEA Mesure de la température et du taux de CO2.

© E.Régnier/CEA Passage dans une "chatière".

© E.Régnier/CEA Prélèvement, au burin, d’un échantillon de stalagmite.

© E.Régnier/CEA Carottage d’une stalagmite.

© E.Régnier/CEA Examen d’une carotte avant envoi au laboratoire.

© E.Régnier/CEA Examen d’une carotte avant envoi au laboratoire.

© E.Régnier/CEA Examen d’une carotte avant envoi au laboratoire.

© S.Renard/CEA Échantillonnage d’une carotte avant analyse isotopique.

© S.Renard/CEA Recueil de la calcite avant analyse par un spectromètre de masse.

Avant tout prélèvement d’archive dans une grotte, il faut établir un « modèle » de changement de l’eau entre l’extérieur et l’intérieur. Pour cela, les climatologues installent une station météo et un collecteur d’eau de pluie au-dessus de la cavité, dont les données seront comparées à celles à l’intérieur. Les mesures de température et de taux de CO2 sont aussi effectuées régulièrement.

Il faut parfois se faufiler dans des « chatières » pour atteindre les stalagmites. Enfin, le prélèvement peut commencer, au burin ou à la carotteuse. Les carottes sont prêtes à être portées au laboratoire.

Là, elles sont échantillonnées et la calcite recueillie est analysée par spectromètre de masse.